Depuis deux ans, cet avantage fiscal permettait aux entreprises
d'amortir leurs machines et donc de se moderniser et de gagner en
compétitivité. Il prend fin ce vendredi.
"On ne comprend pas
pourquoi, quand on propose un dispositif intelligent qui fonctionne, on
arrête", déplore Sophie Demesse, la directrice générale de Como, une TPE
industrielle de sept salariés basée à Courbevoie, en banlieue
parisienne. "Et les chiffres le prouvent", rappelle-t-elle. Selon la
Fédération des industries mécaniques (FIM), les ventes de robots ont
progressé de 15% en 2016, preuve selon la FIM que la mesure
gouvernementale mérite d'être reconduite.